mardi 27 janvier 2009

un nouveau souffle pour la liberté des femmes

En ce moment la faction liée à l'Opus dei, à la Trève de Dieu et au Front national doit se
réjouir. La dotation en subventions de fonctionnement est tellement insuffisante que le
Planning Familial de Marseille a été obligé de fermer son accueil au public. Ce centre
recevait 5000 personnes par an et 2000 patientes venaient bénéficier d’un suivi
gynécologique confidentiel et gratuit. Elle a aussi des motifs de satisfaction car dans la
majorité des hôpitaux publics français la situation est de plus en plus aléatoire. Ce que
leurs actions terroristes dans les services hospitaliers n'avaient pas réussi à provoquer, les
restrictions budgétaires et la marginalisation professionnelle le font insidieusement.
Avorter devient souvent un véritable parcours du combattant.

Aux Etats-Unis on assiste à une révolution inverse. Ce vendredi le Président Obama vient
de révoquer les dispositions néoconservatrices qui interdisaient de subventionner les
organisations de planning familial à l'étranger. Pour lui "au cours des huit années passées,
elles ont sapé les efforts pour promouvoir un planning familial volontaire, sûr et efficace
dans les pays en développement". Sur tous les blogs et les sites pro-life des Etats-Unis et
de France on crie sa rage. Marquant encore plus sa rupture avec cette Amérique
réactionnaire le nouveau Président va libéraliser la recherche sur les embryons humains
et surtout ratifiera la loi FOCA (Freedom of Choice Act). Ce projet de loi, signé par Hilary
Clinton, reconnaît un « Droit fondamental » au libre choix à l’avortement. Les Etats
fédérés, comme le Missouri, ne pourront plus utiliser le droit des Etats pour l'interdire ou le
limiter. Les évêques des Etats-Unis ont déjà réagi dès novembre en clamant: "It would be
an evil law that would further divide our country, and the Church should be intent on
opposing evil.".

Frédéric Guelle

Solution à la crise

Obama et Hu Jintao devront s'entendre pour sortir de la crise mondiale selon le quotidien suisse le Temps

Une des plus importantes déclarations de l’administration américaine qui vient de prendre ses
quartiers est celle qu’a faite jeudi le secrétaire d’Etat au Trésor Tim Geithner: «Le président
Obama […] pense que la Chine manipule sa monnaie, a-t-il répondu par écrit à une question du
Sénat. Tous les moyens diplomatiques seront utilisés agressivement pour obtenir un changement de ces pratiques.» Ces fortes paroles ont aussitôt provoqué les hoquets d’indignation habituels à Pékin. Le reproche américain n’est pas nouveau, mais qu’il soit formulé aussi rapidement et en destermes aussi nets montre que le successeur de George W. Bush n’hésitera pas à mettre les pieds dans le plat à propos de LA question sensible des prochains mois. Elle vise en premier lieu les larges surplus que la Chine accumule sur sa balance des comptes courants depuis qu’elle a abandonné en 2005 le lien fixe entre le renminbi et le dollar. Même si le premier s’est apprécié de quelque 20% face au billet vert depuis cette date jusqu’à l’automne dernier, de nombreux observateurs – et Washington bien sûr – pensent que ce n’est pas assez et qu’en réalité, Pékin favorise ses exportateurs en maintenant sa monnaie artificiellement bas. Par ailleurs, dès que la crise a touché l’Empire du Milieu en novembre, les autorités chinoises ont immédiatement renversé la vapeur en provoquant une dépréciation du renminbi. (...)
Mais la question de fond demeure: où et comment relancer la demande mondiale? Quelles que
soient les promesses de Barack Obama, les Etats-Unis ne peuvent se permettre d’aligner des
déficits publics atteignant 10% du PIB. C’est bel et bien du côté de la Chine que se trouve une part importante, sinon prépondérante, de la solution. Dans ses efforts, Pékin ne doit pas simplement veiller à relancer sa machine industrielle et exportatrice: il s’agit surtout d’augmenter le pouvoir d’achat dans les provinces rurales qui sont restées jusqu’ici les parents pauvres du «miracle» chinois. Le dialogue entre les Etats-Unis et la Chine sera difficile, mais il sera essentiel dans les mois à venir si l’on veut que les efforts du G20 pour éviter une récession mondiale prolongée aboutissent à des résultats concrets.

lundi 26 janvier 2009

La réforme du Réglement du Parlement: encore un abus de position dominante

Dans le Nouvel Observateur et le Figaro François Bayrou dénonce les dérives du pouvoir actuel

Des incidents comme ceux qui se sont produits dans la nuit à l’Assemblée nationale “vont se
multiplier”, a prédit mercredi le président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou
car, selon lui, l’exécutif est en train de tirer les institutions vers “l’abus de pouvoir”.
François Bayrou a de nouveau critiqué mercredi le projet de loi organique réformant la procédure parlementaire, discuté ces jours-ci à l’Assemblée nationale, et indiqué qu’il ne voterait pas ce texte.“Je ne voterai pas ce texte”, a déclaré le président du Mouvement démocrate (MoDem) sur RMC/BFM-TV, qui a estimé notamment que la limitation de la durée des débats induira “un déséquilibre de plus au profit de ceux qui gouvernent et au détriment de ceux qui représentent le peuple”.
“Limiter le droit d’amendement des parlementaires alors qu’on est dans cette espèce d’incroyable abus qui fait que le président de la République a tous les pouvoirs entre les mains, c’est quelque chose qui naturellement va encore plus dans le sens du déséquilibre” entre l’exécutif et le législatif, a-t-il expliqué
“Nous vivons en France avec un parti qui a tous les pouvoirs. Tantôt c’est l’UMP, tantôt c’est le
PS”, a regretté François Bayrou, pour qui “les parlementaires vont chercher leurs ordres à l’Elysée.
"Tant que vous n’aurez pas la loi juste qui permettra aux grands courants d’opinion français
d’être tous représentés à l’Assemblée nationale, vous vous trouverez avec un Parlement qui
n’existe pas”, a-t-il ajouté, jugeant que ce dernier n’est pas “libre de s’exprimer en France”
“Ce sont les institutions qu’on est en train de tirer vers l’abus de pouvoir et donc vous verrez que se multiplieront des incidents de cet ordre, parce que si un parti a tous les pouvoirs, les autres n’ont rien d’autre que la protestation”, a déclaré M. Bayrou sur LCI.

samedi 17 janvier 2009

Création de la section du 6/8

J'ai le plaisir de vous annoncer qu'hier 15 janvier, les adhérents du 6 / 8 arrdt, se sont réunis pour constituer leur section et élire leur représentants .
Une vingtaine de personnes étaient présente, dont Hervé Coulomb chargé des sections, animateur de cette réunion, et Gérard Strauss également membre du bureau exécutif départemental ; ainsi que deux vice-présidents : Florence BISTAGNE et Christian RAYNAUD .
Nous avons reprécisé certaines règles régissant le fonctionnement démocratique d'une section et donc la notre ... en particulier celle de résider sur le secteur concerné, comme principe de base pour y participer.
L'atmosphère était studieuse, comme un jour de rentrée des classes, un peu trop peut être . Nous ferons en sorte que nos prochaines réunions soient plus conviviales et chaleureuses . Une périodicité mensuelle a été retenue, mais un lieu de réunion reste à trouver ...
Nous avons donc élu nos représentants : Deux candidats ont postulé au poste de Responsable de Section
Florence BISTAGNE qui a recueilli 8 voix, et moi-même Patrice ALBERT 10 voix , élu .
La candidature unique au poste de Secrétaire de Christian DUCHENE a été acceptée par tous, ainsi que celle de Pierre DELTIN, comme suppléant sur les deux fonctions .
Patrice ALBERT patrice.albert1@gmail.com
06 61 16 47 48
source: http://www.e-democrates.fr/billets/creation-section-68